Guiraudie concocte un vaudeville diablement narquois et courageux en mélangeant subtilement paranoïa et désir (et son succulent running gag) pour railler gentiment une France obsédée par l'islam. Le récit troublant mais coquin, construit sur du décalage et de l'imbroglio, s'en tient à l'ambivalence et multiplie les fausses pistes afin de faire de la confusion et de l'indécision sa consistance vitale. En même temps un tel sujet semble empêcher les délires d'aller plus loin malgré une fin ouverte. 3.5
Fritz Lang played one of the most tragic tricks in cinema history in the bank robbing scene. It puts every audience in the position of prejudice, which is exactly what the movie tries to criticize. The brief yet efficient storytelling, the usage of the fog imagery, the prefigurative frogs tale, the no-choice birth of a "femme fatale" and the irreversible tragedy bring great impact on us all.